dimanche 14 décembre 2008
Un homme et une mer (suite)
samedi 13 décembre 2008
Un homme et une mer (suite)
jeudi 11 décembre 2008
Un homme et une mer (suite)
mercredi 3 décembre 2008
Un homme et une mer (suite)
jeudi 27 novembre 2008
Un homme et une mer (suite)
mercredi 26 novembre 2008
Un homme et une mer (suite)
mardi 25 novembre 2008
Ah !
Un homme et une mer (suite)
samedi 22 novembre 2008
Un homme et une mer (suite)
mardi 18 novembre 2008
Un homme et une mer (suite)
vendredi 14 novembre 2008
Un homme et une mer (suite)
jeudi 13 novembre 2008
Un homme et une mer (suite)
vendredi 12 septembre 2008
Un homme et une mer (suite)
jeudi 11 septembre 2008
Un homme et une mer (suite)
jeudi 4 septembre 2008
Un homme et une mer (suite)
Je continue à vivre sans savoir ce qui m'a constitué un jour, ce qui a fait de moi ce que je suis, et alors. Je regarde cet océan trop plein qui voudrait déborder à chaque marée mais qui pourtant ne le peut. Triste ironie d'un sort bien trop cruel pour exister dans une réalité. Je vis, dans le sens où mon corps est bel et bien nourri par l'air et la nourriture, mais quoi de mon esprit et de mes rêves. Ils semblent encore et toujours se noyer dans cette eau, dans cette immensité qui nous attire vers elle comme les vautours sur les cadavres. Comment être unique, donner une dimension tout autre à des mots que moi seul entend vibrer dans l'air, dans l'imaginaire de mon esprit. Comment rester et se dire qu'il y a la moitié des chances pour que rien ne se produise quand armé de mes mots je prend le train du désir et que je commence à écrire.
Reste toi-même, sans doute, aucune autre solution ne sera présente, aucune autre solution ne se présentera à toi. Je sais bien que c'est facile à dire, comme d'écouter des paroles fortes qui te font bouger, comme de te dire que d'autres ont essayé avant toi, et que tous ont échoué dans la vie, mais réussi dans l'oubli.
Prend toi par la force, par le poid des armes, oublie le regard de l'amour et cesse de te dire qu'un jour tu seras compris. Le combat était perdu avant même d'avoir commencé. Je sais qu'il faut que je me le dise, mais combien de temps encore verrons-nous ce même cycle se produire. Dans l'immensité de la mer qui pourtant a une fin nous n'y voyons guère plus qu'un espoir mal informé sur sa fonction. Je me souviens d'avant, quand toutes ces questions ne m'éfleuraient même pas l'esprit, que naïvement je pensais pouvoir écrire sans contrainte, qu'aucun raisonnement ne viendrait s'imisser dans mes mots.
Je continuerais sans jamais vouloir m'arrêter, cela ne sert à rien de se dire que la vie est faite pour être regardée comme un mauvais théâtre qui nous attache au siège, qui nous prive de notre liberté de ne pas aimer. Quoiqu'on dise je sais ce que je veux, à la vérité, plus j'écris plus je le sais, mais aussi, moins je ne sais le communiquer. Savoir c'est un don qui nous libère mais qui nous prive aussi de la possibilité d'échanger en masse. Je m'adresse alors à des gens déjà convaincu, qui ne pourraient que trouver un peu plus de courage et de volonté dans leur quête, mais en aucun cas un boulversement pourra surgir chez des gens qui se privent de cette conscience.
Le savoir est une démarche personnelle, personne ne peut nous dire quand la faire, il y a que lorsque l'on se noit, la mer ne nous rend pas, il faut alors se battre, et enfin se libérer.
vendredi 29 août 2008
Un homme et une mer (suite)
Nous ne savons pas où nous allons, car nous ne savons pas d'où nous venons, car nous ne savons pas où nous sommes, car nous ne savons pas ce que nous sommes: alors se pose la question de savoir pourquoi un regard posé sur les vagues ondulantes de la mer nous intrigue tant, pourquoi nous cherchons à savoir alors que rien ne nous est donné pour voir. Voir que la mer est immuable, que sa face et son caractère plat ne changeront jamais.
Nous sommes pris d'une folie, dérangeante, aliénante, qui nous prive de savoir, qui ordonne à ce regard une position de faiblesse et de soumission, qui ne nous permet pas de rester dans la concentration nécessaire pour vaincre nos peurs, une folie destructrive qui met en exergue une exacerbation de sentiments interdits pour vivre en paix. alors oui alors que dire de plus quand prisonnier de nos désirs, je vois une partie de moi d'abattre sur le sol, laisser ses pieds s'enfermer dans le sable de la plage, prendre racine dans une rivière de larmes. Nous ne savons pas pourquoi cette folie s'attache tant à tout prendre, comme si de tuer une partie d'une vie ne suffisait pas, il nous faut prendre tout ce qui pourrait permettre une renaissance.
Quoi, que dis-tu ? Je ne te laisse pas la parole. Je suis le maître de pensées en tout genre. Les mots ne sonnent pas comme ils sont écrits, et alors, si ça te pose un problème c'est qu'ils ont réussi leur mission. Oui, je ne te laisse pas la parole, je te prive de liberté, celle-là même que je cherche avec avidité.
Quoi, que dis-tu ? Je te prend une parole que tu mériterais dans un tribunal. La mer monte, la mer descend et nous prend les écrits, les mots, les pensées, les envies, c'est un problème et tu décides de rester seul. Oui, prend la parole, mais pour appeler à l'aide et pour te dire que peut-être quelqu'un pourrait t'être d'une aide des plus précieuses. La liberté c'est aussi le devoir de penser aux autres, la chercher avec avidité c'est peut-être ne pas bien l'aimer.
jeudi 28 août 2008
Un homme et une mer
Un regard vide porté sur l'horizon, il se laisse prendre par le souffle d'un vent marin tranquille, il va sans dire. La mer est douce, sans vague déferlante, elle est là, comme toujours. Mais pour combien de temps encore.
Un regard posé sur l'ondulation de l'eau, de cet espace fuyant, qui ne cesse d'appeller au voyage, il est là, accroupi son visage sur les genoux, il attend.
Un regard qui sent le vécu et l'espoir de se dire les vérités du monde, sans s'énerver.
Je suis là, mon regard près de moi me trahit, encore une fois.
Premier post
J'écris dans le vide ces quelques mots pour débuter une aventure en solo, en parallèle du blog que je mène avec Juhne.
Comme une envie d'explorer un peu seul et éloigné des autres styles d'écritures ce que je suis et ce que j'ai envie d'être.
Bonne lecture sur cette espace qui sera en toute humilité le théâtre de mes expérimentations littéraires.